Tout petit, Hervé est tombé dans le miel, ce qui lui confère une force sans pareille pour soulever les ruches 🙂 Depuis, il est toujours resté proche des abeilles qui sont aujourd’hui des partenaires essentielles dans le bon fonctionnement de notre ferme.
C’est grâce à elles que nous avons trouvé notre lieu de vie : dès le début de notre projet, nous recherchions avant tout un environnement favorable pour installer le rucher.
Toujours en quête de nouvelles connaissances scientifiques, matérielles et sensitives, nous accompagnons ainsi au mieux les abeilles dans leur travail, leur développement et leurs productions.
Nous portons une attention toute particulière pour préserver les colonies dans leurs respect et bien-être, en intervenant le moins possible dans le rucher. En retour, les abeilles nous offrent un miel biologique d’une très grande qualité. Le miel est extrait à froid et non chauffé par la suite, il garde ainsi toutes ses propriétés thérapeutiques.
Nous faisons un élevage de reines pour compenser les pertes et proposer des essaims aux stagiaires en apiculture.
Nous récoltons aussi du pollen, de la propolis et de la cire.
Nous partageons notre plaisir et nos connaissances en animant des stages de 2 jours pour débuter en apiculture (rubrique Formations – Débuter en apiculture).
Pourquoi un miel est Bio ?
Cette question revient très souvent, ainsi que les affirmations suivantes : « On ne peut pas surveiller les abeilles pour savoir où elles vont butiner » ou « Rien ne prouve qu’elles vont butiner des fleurs bio« , « Le miel est un produit naturel, bio ou pas, c’est pareil » !
Pour répondre clairement à tout ça, les apiculteurs qui font certifier leur miel, sont dans une démarche stricte qui respecte le cahier des charges Européen de l’Agriculture Biologique. Vous en trouvez les détails ICI, (p.34 pour l’apiculture), sur le site de l’agence bio.
Voici une synthèse des points essentiels :
- La période de conversion est d’un an, à partir de laquelle l’apiculteur respecte le cahier des charges de l’agriculture biologique, mais ne doit pas en faire mention sur l’étiquetage des pots.
- L’apiculteur doit fournir au certificateur (nous avons choisi Ecocert), une carte IGN localisant précisément les emplacements de toutes ses ruches.
- Les zones de butinage doivent être constituées d’au minimum 50% de flore naturelle, prairies permanentes, bois, forêts ou cultures issues de l’agriculture biologique, dans un rayon de 3 km (distance maximum parcourue par une butineuse si elle ne trouve pas de nourriture avant).
- La cire des cadres et de corps de remplacement doit être issue de productions biologiques.
- Les matériaux utilisés pour les ruches doivent être naturels et non traités à l’aide de moyens chimiques. Une peinture extérieure naturelle peut-être utilisée.
- Pour lutter contre le Varroa Destructor, les méthodes chimiques sont interdites. Un traitement à base de thymol ou d’acide (formique, oxalique…) est autorisé à certaines périodes.
- Pour les maladies, les antibiotiques et les molécules chimiques sont interdits.
- Au moment de la récolte, interdiction d’utiliser des répulsifs chimiques, pas de récolte par destruction des colonies, le matériel de la miellerie doit être apte au contact alimentaire (inox), le miel ne doit pas être chauffé à plus de 40°.
Tous ces points sont contrôlés chaque année lors de la visite du certificateur et lors de la visite inopinée. Nous lui fournissons notre registre d’élevage, dans lequel est indiqué pour chaque ruche, les interventions effectuées, la date, problèmes rencontrés…Des contrôles et prélèvements peuvent-être effectués.
Le règlement Européen est une base, et nous avons décidé d’aller au-delà des obligations imposées, par exemple :
- L’extraction est faite à froid, le miel n’est jamais chauffé.
- L’utilisation de la teinture mère de Propolis est employée pour soutenir des colonies faibles et développer l’immunité des abeilles, qui seront plus aptes à se défendre pour lutter contre le varroa.
C’est pour toutes ces raisons, que nous sommes fiers d’afficher le logo AB sur nos pots !